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Post-partum : le baby-blues

Vous l’aviez tellement désiré, ce bébé. Vous l’avez attendu pendant neuf longs mois. Et il est enfin là. Il ressemble à un ange, et votre mari et vos familles respectives sont en admiration devant lui. Mais passé les premiers jours avec lui, vous ne pouvez vous empêcher de passer du rire aux larmes, vous n’avez plus envie de rien, vous le regardez et vous vous demandez si vous avez fait le bon choix. Vous en parlez à votre amie et elle vous parle de baby-blues. Mais qu’est ce que le baby-blues ?

Le baby-blues, nom attribué à cet état émotionnel en dents de scie caractéristique des mamans en post-partum, est un phénomène physiologique, dont les principaux symptômes sont:

  • sautes d’humeur: vous passez du rire aux larmes et la tristesse vous envahit sans raison;
  • anxiété: vous imaginez le pire, un rien vous inquiète, vous avez peur de mal faire;
  • irritabilité: tout vous énerve, rien ne va comme il faut;
  • difficultés à dormir: vous êtes épuisée, mais impossible de fermer l’oeil.

Dû principalement aux chamboulements hormonaux que vit le corps de la maman après l’accouchement, mais aussi à la fatigue, aux douleurs, aux changements du corps et aux nouvelles responsabilités, il touche environ 60% des femmes. 

Souvent relégué dans la culture marocaine au statut de caprice, les “conseils de grand-mère” vont en général de « fais donc un petit effort » à « tu exagères, regarde ton bébé, il est si beau » en passant par « ça va passer, ne t’inquiète pas, on est toutes passées par là ».

Sauf que voilà, ça ne passe pas, vous avez beau faire tous les efforts du monde, et non, vous n’exagérez pas. Et vous avez raison. Graine de vie vous donne quelques conseils pour aborder ce moment délicat de votre vie.

Ne culpabilisez pas!

  • Le baby-blues est un état physiologique : ce n’est pas parce que vous ne faites pas d’efforts, ni parce que vous n’êtes pas assez bien pour être maman:
    • Votre corps a vécu un cyclone dans les 9 derniers mois, avec un accouchement à la clé. La chute brutale du taux d’oestrogènes et de progestérone dans votre corps en est la principale cause. 
    • La fatigue, le manque de sommeil, les pleurs de bébé vous épuisent également et n’aident pas

Le baby-blues est un état normal. 

  • Le baby-blues doit être pris au sérieux : il ne dure en général que quelques jours, voire quelques semaines, dans ses formes les plus légères, donc oui, ça va passer. En attendant, vous souffrez. Alors n’hésitez pas à vous faire accompagner.

Faites vous accompagner

  • N’hésitez pas à en parler autour de vous : votre meilleure amie, une collègue de travail, un membre de la famille. Mais choisissez quelqu’un à l’esprit ouvert qui ne vous servira pas les traditionnelles phrases qui dénigrent votre état. Faites part de votre état à votre conjoint et impliquez-le (faites-lui lire cet article);
  • Cherchez à prendre contact avec d’autres mamans dans la même situation : parler à un inconnu s’avère parfois plus bénéfique que parler à ses proches. Pour une fois, les réseaux sociaux peuvent être utiles : rejoignez un groupe de jeunes mamans pour parler de vos émotions;
  • Reposez-vous un maximum et mangez correctement: la fatigue n’aidant pas, reposez-vous dès que vous pouvez. On n’attend pas de vous d’être une superwoman. Laissez-vous aider autant que possible.

Si cet état de tristesse, de fatigue, de manque d’entrain dure dans le temps, consultez un professionnel. Le baby-blues ne doit pas durer trop longtemps et peut, dans les cas les plus graves, se transformer en réelle dépression post-partum.

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